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la comparaison de Riolo entre Cherki et Barcola

Dans l’After Foot sur RMC, le 24 décembre, Daniel Riolo a expliqué qu’il n’allait plus utiliser “Bambi” pour parler de Bradley Barcola sur demande du joueur. L’occasion pour lui de comparer sa situation avec celle de Rayan Cherki, qui s’est servi des critiques de l’éditorialiste pour progresser.

Bien qu’il soit deuxième meilleur buteur de Ligue 1 avec 10 buts, Bradley Barcola traverse une passe difficile depuis plusieurs semaines au Paris Saint-Germain. Sa méforme l’a d’ailleurs relégué sur le banc lors du choc contre l’Olympique Lyonnais, durant lequel Désiré Doué a pris la lumière. Malgré tout, Daniel Riolo a fait savoir dans l’After Foot qu’il n’avait plus l’intention d’utiliser le surnom “Bambi” pour critiquer le jeune attaquant de 22 ans. Et pour cause: ce dernier s’en est ému.

“On m’a fait passer officiellement le message et quand ça vient du joueur, j’arrête. Parce que si le gars me dit que ça ne va pas… Il vivait très mal le surnom Bambi et ça l’avait affecté. Ok pas de problème, je ne le fais plus. Mais ça veut dire que tu n’es pas capable de surmonter ça et je trouve que ça n’est pas très positif”, a estimé l’éditorialiste au micro de RMC à la veille de Noël.

“Il y a deux destins en parallèle”

En parallèle, l’entourage de Rayan Cherki, en pleine ascension à l’Olympique Lyonnais, a aussi fait passer un “message” à Daniel Riolo. Mais pas de la même teneur, car les “critiques” du journaliste à l’égard du jeune milieu offensif de 21 ans ont laissé place à “quelque chose de très positif” ces dernières semaines. “J’ai envie d’aimer ce joueur”, a-t-il notamment récemment dit.

“On m’a dit comme quoi on s’était servi de tout ce que je disais à son sujet pour le faire progresser. Ce qui montre, je trouve, une grande force mentale quand tu t’appuies sur ce qui se dit”, salue Daniel Riolo, qui constate que Bradley Barcola, lui aussi formé à l’OL, ne suit pas le même chemin.

“Il y a deux destins en parallèle. Deux mecs qui étaient à Lyon et qui sont à peu près sortis au même moment et qui n’ont pas la même mentalité ou peut-être pas le même mental. Mais je respecte les deux, on a le droit d’être un peu moins fort ou un peu plus faible à un moment donné”, dit-il, avant d’épingler “ceux qui disent trop de bien” et qui ont été dithyrambique à l’égard du Parisien.

“Barcola connaît ce que Cherki a connu en avance”

Également dans l’After Foot, Kévin Diaz approuve le parallèle: “Rayan Cherki est un gars programmé pour être la pépite depuis les U12 ou les U10. Il est arrivé chez les seniors trop tôt, avec trop d’attente et avec ce côté sur le fait que ça allait être le nouveau Benzema. Puis il y avait un mec plus vieux, pas forcément programmé puisqu’il était en réserve et dont le club ne croyait pas forcément en son éclosion un peu tardive. (…) Il est arrivé avec un autre état d’esprit, par la petite porte et avec beaucoup d’humilité, d’énergie et de fraîcheur par rapport à un Cherki qui nous montrait toutes les dérives du foot business, d’un joueur ayant gagné beaucoup d’argent trop tôt, pour qui c’était difficile de faire les efforts et de comprendre l’exigence du haut niveau. Par contre, Barcola a été pris par le Paris Saint-Germain peut-être un peu trop vite et trop tôt. Et là il connaît ce qu’a connu Rayan Cherki quelques années en avance. Les critiques, l’exigence, les commentaires, les surnoms…”

Ce qui amène Daniel Riolo à cette conclusion: “Mais oui mais c’est dur le foot. C’est dur d’arriver au haut niveau. Ce n’est pas juste la gloire et les énormes salaires. Après il faut être sur le terrain, il faut aligner les performances et répondre. Il y a la Ligue des champions, il y a la concurrence. Ils ne peuvent pas avoir le beurre, l’argent du beurre et demander à ce qu’on ne parle pas d’eux comme ci ou comme ça”.

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