Joan Laporta, président du FC Barcelone, a livré une conférence de presse musclée ce mardi pour déplorer les attaques injustifiées contre le club dans l’affaire Dani Olmo-Pau Victor. Il s’en est pris aux médias et à ses opposants au sein du club.

La décision du conseil des sports espagnol (CSD) de réinscrire à titre conservatoire Dani Olmo et Pau Victor a libéré Joan Laporta d’un énorme poids. Un peu moins d’une semaine après la requalification de ses deux joueurs, le président du Barça a tenu une conférence de presse au vitriol ce mardi pour défendre son action mais aussi allumer ses opposants et les médias. Le dirigeant a d’abord longuement détaillé le travail des services pour se mettre en conformité avec le règlement du fair-play financier espagnol afin de valider l’inscription des deux joueurs au 31 décembre.

Mais une demande de documents supplémentaires de la Liga et de la Fédération espagnole (RFEF) a chamboulé les plans et pousser les deux institutions à invalider leur inscription. Il dénonce des actions visant à “décrédibiliser” le Barça accompagnées de “mensonges”.

“Ils se sont positionnés du côté qui voulait nous nuire”

Laporta assure que le club a toujours été dans son juste droit et dit avoir monté un dossier solide. Il déplore une campagne médiatique à charge contre lui. “Différents acteurs, avec leurs moyens médiatiques respectifs, se sont unis pour imposer une histoire ignominieuse qui n’a rien à voir avec la réalité”, a-t-il déploré. Il a notamment visé certains socios du club qui ont envisagé de déposer une motion de censure pour demander son départ avant de se raviser.

“Ils ont eu une occasion en or de montrer qu’ils aiment le Barça et ils n’en ont pas profité”, a-t-il lancé.

“Ils se sont positionnés du côté qui voulait nous nuire, du côté des médias hostiles. Maintenant, ils reviennent tous, à la hâte. Et je leur dis de faire preuve de patience. Ils ont perdu une occasion en or de montrer qu’ils aiment le Barça. Ils se sont placés du côté d’organisations qui ont essayé de les déstabiliser. Est-ce que quelqu’un croit que je vais démissionner à cause d’une décision de la Liga ou de la RFEF? Nous vendrons très cher notre peau. Vous pouvez l’imaginer. Je suis très déçu par les gens qui aspirent à devenir président. Il ne s’agissait pas d’être du côté de Laporta, mais du côté du Barça.”

“J’apprécie énormément la force dont ont fait preuve les joueurs et toute l’équipe dans ces moments de souffrance maximale”, ajoute-t-il. “Nous avons tout supporté, mais la souffrance qu’ont eue nos joueurs, nos joueuses et notre club en général… heureusement, la majorité des culés l’ont compris, certains nous ont déstabilisés. On aurait dit qu’ils voulaient nous voir échouer. Pauvre Barça, s’il tombe entre leurs mains. J’espère qu’il ne tombera jamais entre ces mains.”

“Ils ont une fois de plus placé leurs propres intérêts avant ceux du Barça”

Laporta est aussi revenu sur ses insultes lâchées avant la demi-finale de la Supercoupe d’Espagne après avoir appris la nouvelle de la requalification de Dani Olmo et Pau Victor. “J’avais une euphorie contenue”, assure-t-il. “Nous avions réussi quelque chose de très difficile, contre tout le monde et contre tout. Et dans le contexte de cette euphorie contenue, j’ai eu une réaction. Et en aucun cas je n’ai insulté personne, ni donné de coups de pied à personne, ni attrapé quelqu’un par le cou. Je n’ai pas fait ça. Je parlais avec le président de la RFEF qui devait accorder les licences, mais ensuite nous en avons parlé et tout a été clarifié. J’ai eu une réaction et c’est fait. Tebas (président de la Liga)? Je ne veux pas pointer du doigt qui que ce soit. Nous sommes les grands défenseurs de l’État de droit. Ils ont tiré avant de demander. Nous faisions un travail difficile.”