Xabi Alonso, possible successeur d’Ancelotti, rappelle son amour pour le Real Madrid
Désigné par des médias espagnols comme le favori pour prendre la suite de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid l’été prochain, Xabi Alonso, entraîneur du Bayer Leverkusen, a eu droit à des questions sur le sujet ce lundi, à la veille du match contre l’Atlético en Ligue des champions.
C’est le petit bombazo du jour, de l’autre côté des Pyrénées. Selon plusieurs médias espagnols, Onda Cero en premier lieu, Carlo Ancelotti aurait décidé de quitter le Real Madrid à la fin de la saison, un an avant le terme de son contrat. De quoi, instantanément, relancer les débats sur son possible successeur. Toujours selon Onda Cero, un favori se dégage déjà: Xabi Alonso, ancien milieu de terrain merengue, aujourd’hui entraîneur du Bayer Leverkusen, avec qui il a été champion d’Allemagne la saison passée.
Drôle de coïncidence (probablement pas), Xabi Alonso était à Madrid ce lundi, puisque le Bayer y défiera l’Atlético, mardi soir en Ligue des champions. Et sitôt la conférence de presse de veille de match débutée, le Basque a eu droit à ses questions sur le Real.
“Le lien est très fort”
“Le Real Madrid? Vous n’avez pas perdu de temps (rires). Je ne peux rien dire, nous sommes au milieu d’une saison et tous les clubs ont de grands objectifs. Je pense à atteindre les nôtres. Le match est très important et je me concentre là-dessus”, a-t-il d’abord glissé, calmant le jeu. “Les questions sur le Real? Je ne me suis pas préparé, cela ne me dérange pas et cela ne me surprend pas non plus. Mais je ne pense qu’à l’Atlético.”
Relancé, Xabi Alonso a tout de même évoqué son lien particulier avec un club dont il a porté les couleurs pendant cinq ans, de 2009 à 2014, remportant la Ligue des champions avant son départ pour le Bayern. “Le temps passe, mais l’affection reste et cette relation est inoubliable”, a-t-il développé. “Le lien est très fort, ça a été une très belle période en tant que joueur. Ce furent des années intenses, il était difficile d’obtenir ce que nous voulions (la Ligue des champions, NDLR), mais ça restera.”
