Thierry Henry a expliqué ce mardi ses aspirations pour la suite de sa carrière d’entraîneur lors de son passage dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC. L’ancien sélectionneur ne se ferme aucune porte mais n’a pas eu de touche concrète, dit-il, depuis la fin des Jeux olympiques et son aventure avec l’équipe de France Espoirs.
Finaliste malheureux du tournoi olympique avec la sélection française lors des JO de Paris 2024, Thierry Henry a ensuite quitté son poste de sélectionneur des Espoirs. Sans club et sans sélection sous la main, le technicien est ouvert à un nouveau défi. Invité ce mardi sur RMC dans l’émission Rothen s’enflamme, l’ancien attaquant est revenu sur les raisons de son passage sur le banc des Bleuets.
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“Comme j’ai pu vous le dire en-dehors de l’antenne, et je l’ai aussi dit à mes proches, en toute humilité et franchement, j’avais besoin de me prouver que je pouvais mener un groupe. C’était super important pour moi”, a expliqué l’ex-buteur passé par Monaco ou encore Arsenal et le Barça. “Pas forcément pour montrer aux gens mais (pour montrer) à moi-même, de pouvoir passer un message et d’avoir un impact sur un joueur ou sur une équipe. (…) J’avais besoin de me prouver que je pouvais le faire.”
Et de préciser de quoi est désormais rempli son quotidien: “Je ne dis pas que c’est fini, loin de là, puisque j’aspire et j’aimerais bien retourner sur un banc. Mais comme vous le savez, maintenant je travaille sur CBS et je profite de la famille. Il y a aussi les sponsors et je voyage énormément. Voilà, c’est juste pour vous dire ce que je fais à l’heure actuelle.”
“Pour l’instant il n’y a rien”
Malgré sa belle expérience vécue avec les Bleuets et pendant les JO 2024 avec la bande des Akliouche, Millot et autres Restes, Thierry Henry a ensuite décidé de ne pas aller au bout de son contrat avec la FFF. Un départ dont il a brièvement expliqué la cause ce mardi.
“Ah ça, ce sont des choses qui resteront personnelles. Et voilà, c’était le moment d’arrêter. Mais il n’y avait rien de méchant”, a encore signifié ‘Titi’ au micro de Rothen s’enflamme. “C’était juste le moment d’arrêter et c’était un peu de l’ordre du personnel.”
Avant de préciser sur l’absence de pistes pour son futur immédiat: “Oui, il faut que ça soit quelque chose de concret. Mais encore une fois, ce n’est même pas une discussion ni même encore un débat à l’heure actuelle. Pour l’instant il n’y a rien, pour l’instant il n’y a rien. On verra bien, on ne sait jamais comment ça va évoluer mais je ne suis pas pressé.”
Club ou sélection? Henry n’a “aucune préférence”
Relancé sur une éventuelle préférence entre l’idée de devenir entraîneur d’un club avec le rythme d’une saison complète ou sur la fonction de sélectionneur d’une nation, Thierry Henry n’a fermé aucune porte.
“Franchement je ne sais pas et je suis ouvert à tout”, a encore estimé le champion du monde 1998 avant d’insister. “Je n’ai aucune préférence. Ça dépendra du projet”.
Des ambitions mais rien de concret pour le moment. Thierry Henry a d’ailleurs démenti une quelconque approche de la Fédération belge pour prendre la place du contesté Domenico Tedesco à la tête des Diables rouges.
Fort de la réussite estivale à Paris, l’ancien Gunner reconnait à demi-mot, que sa cote est sans doute plus élevée qu’il y a deux ans. “Avant le fait de vouloir me prouver que… J’aurais peut-être pris tout et n’importe quoi”, souffle-t-il. “Sans vouloir être méchant, je n’attaque personne, mais là je suis un peu mieux. (…) Je suis un peu avec ma famille. Avant c’était plutôt: ‘Je vais là’. (…) Ce n’est pas une question de grosse sélection ou de pas une sélection, c’est que maintenant il faut qu’il y ait un tout pour que je puisse bouger.”
Et ‘Titi’ de conclure: “Ce n’est pas un club, le nom ou pas le nom… On n’en est pas là, il faut que ça soit cohérent pour tout le monde.”